Qu’est-ce que la schizophrénie ?
La schizophrénie fait partie des psychoses. Contrairement aux idées reçues, elle n’est pas un dédoublement de la personnalité. Le schizophrène ne se prend pas pour un autre, mais il perçoit la réalité d’une manière très différente de ceux qui l’entourent.
La schizophrénie apparaît le plus souvent au début de la vie d’adulte, période où se construisent les bases d’une carrière professionnelle et d’un réseau de relations affectives durables. Si le diagnostic est posé tôt, les médicaments et les dispositifs de soutien permettent à de nombreux malades de rester autonomes et de mener une vie affective et professionnelle normale.
La schizophrénie concerne un peu moins de 1 % de la population. Elle touche indifféremment toutes les cultures et tous les milieux sociaux. Les femmes semblent un peu moins atteintes que les hommes. La maladie débute le plus souvent entre la fin de l’adolescence et l’âge de 30 ans. Les femmes peuvent également présenter les premiers symptômes de la maladie au moment de la ménopause.
Quels sont les symptômes de la schizophrénie ?
Les psychiatres distinguent des symptômes dits positifs, qui ne sont pas observés chez les personnes en bonne santé, et des symptômes dits négatifs, qui sont un affaiblissement de capacités psychologiques normalement présentes.
Les symptômes dits positifs sont les hallucinations (souvent auditives), les délires (persécution, mégalomanie, mysticisme, etc.), les troubles de la pensée et du langage (absence de raisonnement logique et difficultés à communiquer), l’agitation, les mouvements impulsifs ou répétés, les grimaces, etc.
Les symptômes dits négatifs se traduisent par une attitude froide, distante, dépourvue d’émotions (malgré un fort besoin d’affection), une démotivation, voire une apathie et un retrait de la vie sociale. Parfois, on observe une dépersonnalisation (une perte du sentiment d’être soi-même qui s’accompagne souvent d’anxiété).
Quelles sont les causes de la schizophrénie ?
Comme beaucoup d’autres maladies psychiques, la schizophrénie semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent : vulnérabilité génétique, anomalies de l’anatomie du cerveau et de son fonctionnement, et peut-être rôle de l’environnement familial (carence affective ou forte surprotection). À l’adolescence, la nécessité d’acquérir rapidement de nouveaux modes relationnels (en rapport avec la sexualité, l’acquisition d’une certaine indépendance, l’importance grandissante du regard des autres, par exemple) pourrait agir comme révélateur d’un fonctionnement anormal du cerveau jusque-là peu visible.
Il est bien sur impératif de garder son médecin traitant et de lui signaler votre intention de consulter aussi un veritable magnetiseur guerisseur et que vous le teniez au courant afin qu’ils puisse contrôler l’évolution de la maladie.